Maire : Alain Monestier
Population : 1269 habitants
Un peu d’histoire : Le toponyme « Candillargues » est hérité du nom d’un domaine gallo-romain, construit sur le nom latin Candidius ou Candillius. Villa Candianicas était le domaine de Candidius. Candianicis premier nom de Candillargues aurait donné Candihargues début 1500. Alors que Montpellier n’existait pas encore, et que le
Comte de Melgueil était le maître incontesté de la région au Xème-XIème siècle, deux secteurs d’habitat apparaissent autour de l’église et du cimetière Saint Corme. Plus tard, suite à un regain de vigueur de repeuplement, un changement de taille intervient avec l’émergence d’un nouveau point de peuplement autour de l’actuel village.
Le village de Candillargues se situe à environ 15 kilomètres à l’est du centre de Montpellier, et environ 4 kilomètres de Mauguio, chef-lieu du canton. Le territoire communal est situé sur la rive nord de l’étang de l’Or, et est encadré par la Cadoule à l’ouest et le
Bérange à l’est. Les communes limitrophes sont Mudaison au nord-ouest, Lansargues au nord-est et à l’est, et Mauguio au sud (étang de l’Or) et à l’ouest.
Maire : Stéphan Rossignol
Population : 8391 habitants
La Grande Motte et Jean Balladur : L’inspiration créatrice
Peu de temps avant le début de la conception de La Grande Motte, Jean Balladur a visité près de Mexico, le site de Teotihuacán, où les pyramides du soleil et de la lune reproduisent géométriquement la région montagneuse environnante. C’est dans cette logique que la silhouette de La Grande Motte, sa ligne a été travaillée afin qu’elle s’accorde avec le décor des Cévennes. La Grande Pyramide fait écho au Pic Saint Loup.
Maire : Michel Carlier
Un peu d’histoire : Lansargues (du latin Lansarnica) doit son nom au gentilice romain LANCIUS, auquel le suffixe anicis s’adjoint. Ainsi il était signifié que tel domaine était la propriété de tel homme, en l’occurence, un colon romain. Par le passé, le village a porté le nom de Lansanègues.
Aujourd’hui Lansargues garde de son passé des caractéristiques bien définies. Si l’économie agricole a changé de visage, elle reste bien présente, à côté de petites et moyennes entreprises nouvellement créées.
Son histoire n’a jamais fait état d’un vrai conflit d’ordre politique ou religieux entre ses habitants. A peine mentionne-
t-on des rixes au cours des fêtes.
Par le passé, on dépeint plutôt les Lansarguois comme républicains, moqueurs, pratiquant l’autodérision, aimant bien vivre, adeptes des taureaux, de la pêche en étang et de la chasse (avec, pour cette dernière, la particularité
d’un véritable hameau de cabanes près de l’étang). Il semble que les choses n’ont guère changé. La vie du village semble avoir toujours connu beaucoup de cohésion. En témoignent les nombreuses sociétés qui s’y sont créés, qu’il s’agisse de mutualité, de coopération ou de loisirs.
Maire : Michel Roux
Population : 2700 habitants
Un peu d’histoire : Des fouilles ont révélé des vestiges liés à une occupation à l’âge de cuivre (chalcolithique 2500 à 1800 avant JC). Les dernières recherches archéologiques ont permis de dater l’apparition du village vers le IXe siècle soit 2 siècles avant que n’apparaissent les premiers écrits nous renseignant sur Mudaison.
Le village, situé à 10 mètres d’altitude, est à mi-chemin entre la zone palustre encadrant l’étang de l’Or et les collines calcaires qui émergent à quelques kilomètres au nord. Les cultures de la vigne et des céréales y sont prépondérantes depuis le XIXe siècle.
Maire : Alain Hugues
Population : 3037 habitants
Origine du nom : il faut remonter à l’an 304 où une jeune martyre de 14 ans, nommée, Sainte Agnès, fut décapitée pour avoir refusé les avances d’un Sénateur romain païen. La jeune fille avait sans doute été vénérée par les premiers chrétiens de l’Auroux dès les Vème – VIème siècles pour que son nom ait ainsi été donné à une église locale au Xème siècle, dont les pierres servirent à l’édification de l’église actuelle de Saint-Aunès.
Un peu d’histoire : Les premières traces de civilisation sur le territoire de Saint-Aunès remontent à l’époque de la domination romaine en Gaule narbonnaise. A cette époque, le village était constitué de deux ou trois beaux domaines situés le long du parcours de la grande voie Domitienne.
De cette voie, demeure la borne Milliaire placée contre l’église depuis le XVIIIème siècle, dont le texte rappelle la réfection de la route en l’an 30 après J.C. Plantées au bord de la route chaque 1481 mètres, ces bornes servaient tout à la fois d’indicateur de distance par leur numéro et de piédestal aux cavaliers voulant se mettre en selle.
Maire : Jean-Louis Bouscarain
Population : 1958 Valerguois (es)
Un peu d’histoire : La désinence «ergue» ou «argue» signifie champ, domaine, du latin «ager». La première interprétation serait le champ de Valérius (valerii ager). Le village est situé sur l’ancien chemin salinier majeur «le CAMI SALA» qui reliait les Salindres d’Exindres à Pont-Saint-Esprit. Il empruntait la rue Frédéric Mistral ; au XVIIIème, on l’appelait «chemin de la poste».
De nombreux vestiges antiques ont été repérés au lieu-dit Sainte Aubine. Une occupation a existé au cours du 1er siècle après Jésus Christ, qui pourrait être une villa composée d’un secteur d’habitat assez luxueux. Le mot Valergues pourrait également venir du mot provençal Valergo, petite vallée. La charte Gallia Christiana donne l’étymologie suivant (1099) : «Ecclesia sanctae agatha apud Varquas».
De là, Varenquas, Varengues, Valergues, ce mot signifie fossé, fissures produites par le dessèchement de terrains marécageux.
Aujourd’hui, une des peñas du village a pris le nom de «Varenquas».
Maire : Yvon Bourrel
Population : 16195 Melgoriens (ennes)
Aux portes de la petite Camargue, les deux pôles de la commune, Mauguio et la station balnéaire de Carnon, se font face de part et d’autre de l’Etang de l’Or.
Mauguio est un village circulaire comme on en trouve de nombreux autres en Languedoc (à Paulhan, Fabrègues, Le Pouget) avec un centre ancien qui s’organise en un écusson typique autour de sa motte castrale.
L’altitude du village varie entre 4 et 6 mètres au-dessus du niveau de la mer, la motte constitue un net relief culminant à plus de 20 mètres d’altitude. Cette anomalie ne peut recevoir aucune explication d’un point de vue géologique car il s’agit bien d’un relief totalement artificiel créé par les seigneurs des lieux, les Seigneurs de Melgueil, pour y établir leur château. La ville de Mauguio a eu un passé très riche, puisqu’au Moyen-Age, Melgueil fut la première cité médiévale du Bas-Languedoc, d’où l’origine du nom de ses habitants : les Melgoriens. Mauguio abrite également l’une des plus grandes communautés espagnoles de France. La ville s’étend sur 7500 hectares dont près de 2500 sont occupés par l’étang de l’Or et 3500 hectares sont occupés par des terres maraîchères, des vergers et des vignes, car la ville s’est enrichie au début du XXe siècle grâce à la viticulture.
Maire : Christian JeanJean
Population : 5996 Palavasiens (ennes)
Principale station balnéaire fréquentée par les Montpelliérains et les Héraultais de l’arrière-pays, la commune est membre de la communauté de communes du Pays de l’Or depuis le 1er janvier 2005.
D’après le dictionnaire topographique, Palavas, appelé « Les Cabanes de Balestras » dépendait de la commune de Mauguio. Érigée en commune le 29 janvier 1850, elle a formé son territoire avec une partie des terres et des eaux de Mauguio, Pérols, Lattes et Villeneuve. L’étang de Vic prend alors le même nom d’étang de Palavas et ce nom répond à celui de Palus qui vient du Grau qui sert aujourd’hui d’embouchure au Lez (fleuve).
Histoire récente : Palavas devient une commune en 1850, par démembrement d’une partie des territoires des communes de Lattes, Mauguio et Villeneuve-lès-Maguelone2. Elle prend le nom de « Palavas-les-Flots » le 16 avril 1928.
La mode des bains de mer à partir du XIXe siècle attira des touristes locaux et des activités saisonnières. En 1872, un train d’intérêt local fut mis en service qui acheva d’assurer la notoriété de la station ; ce train fut croqué par le dessinateur Albert Dubout. La démoustication réalisée dans les années 1960 règle cette contrainte et accélère le développement touristique du littoral. (wikipédia)