Depuis plusieurs années, l’Agglomération du Pays de l’Or mène une politique de protection de la ressource en eau souterraine en s’adressant à tous les acteurs du territoire : particuliers, agriculteurs ou encore gestionnaires d’espaces verts.
En effet, le Pays de l’Or a délimité des aires d’alimentation de ses captages en eau potable et initié depuis 2010 un programme d’actions de reconquête de la qualité de l’eau souterraine.
Sur le territoire de l’Agglomération, l’agriculture a un rôle majeur dans le cadre de la préservation de la nappe souterraine.
L’Agriculture sur le territoire du Pays de l’Or en quelques chiffres :
Les surfaces agricoles occupent près de la moitié du territoire soit 6093 hectares (46%)
Les surfaces en cultures maraîchères représentent 14% des terres agricoles du territoire
1200 équivalents « Temps Plein agricoles » au sein de l’Agglomération du Pays de l’Or
Ainsi, le pôle Eaux et Milieux Aquatiques prévoit des aides aux agriculteurs dans l’adoption de pratiques alternatives à l’usage de pesticides de synthèse et d’accompagnement vers la conversion à l’agriculture biologique.
Les agriculteurs s’inscrivant dans le dispositif Agribio peuvent bénéficier d’une exonération de la part intercommunale (voire de la part communale) de la taxe foncière sur les propriétés non bâties pour une durée de 5 ans.
L’Agglomération du Pays de l’Or propose aussi aux agriculteurs un diagnostic gratuit à la conversion en agriculture biologique. Agribio met également à disposition gratuitement des agriculteurs du territoire un broyat végétal issu des déchèteries du Pays de l’Or.
Enfin, le dispositif inclut l’achat de productions bio pour la restauration collective.
Des abeilles pour préserver la biodiveristé
Une convention a été signée entre l’Agglomération du Pays de l’Or et le Syndicat des Apiculteurs de l’Hérault L’Abeille Héraultaise.
10 ruches ont été installées sur le territoire de l’Agglomération : 3 dans la ZAC de la Louvade à Mauguio – 3 sur le toit du siège social dans la Zone Aéroportuaire de Mauguio et 4 sur une zone de protection de captage en eau potable à Valergues.
L’objectif étant d’analyser les pollens et de surveiller les traces de toxiques qu’ils contiennent et de favoriser la biodiversité grâce au travail des abeilles qui butinent à près d’un kilomètre de la ruche.